L’infini, dans son mystère et sa beauté, a toujours fasciné les artistes. Richter l’explore à travers les voiles de couleurs pures, Sugimoto par ses horizons marins intemporels, et Turner dans la violence poétique des éléments. À leur manière, ces artistes interrogent notre perception de l’espace, du temps et du sublime.

Dans cette lignée, les œuvres de Jean-Sébastien Touchet s’inscrivent dans un dialogue contemporain avec cette quête de l’infini. Ses créations capturent l’essence du vivant dans son éclat le plus mystique. En jouant avec les reflets, les vibrations et les accidents naturels, Touchet dévoile une nature en mouvement, à la fois insaisissable et éternelle. Ses œuvres, comme celles de Sugimoto, effacent les frontières entre le réel et l’abstrait, créant une contemplation méditative. Là où Richter étire la couleur et Turner libère l’énergie, Touchet laisse la nature agir comme co-auteur, amplifiant ainsi la dimension mystique de l’infini.
Son travail nous invite à traverser le seuil du visible pour effleurer l’invisible, un acte de contemplation où l’éphémère se transforme en éternité. Ainsi, ses œuvres se dressent comme des fenêtres ouvertes sur l’immensité, rappelant que l’art peut être une réponse humble et vibrante aux mystères du monde.
— Pascale Chatillon
