La résonance entre l’homme et la nature est au cœur des réflexions écologiques et artistiques contemporaines. Des artistes comme Olafur Eliasson ou Cristina Iglesias transforment l’environnement en partenaire actif, mêlant art, science et politique pour éveiller les consciences. Dans cette perspective, les œuvres de Jean-Sébastien Touchet posent un regard singulier sur le lien intime entre l’art et le vivant.

Touchet ne se contente pas de représenter la nature : il en fait un co-créateur. À travers des jeux de lumière, d’eau et de textures organiques, il capture des instants où l’équilibre fragile du vivant se révèle dans toute sa splendeur. Ce processus, qu’il qualifie d’« accident créateur », fait écho aux croyances animistes où chaque élément naturel est doté d’une énergie propre. Par cette approche, il rejoint la démarche écozoophique, un courant qui considère l’humanité comme partie intégrante d’un écosystème qu’elle doit respecter et protéger.
Ses œuvres, tout en étant visuellement captivantes, sont aussi des manifestes silencieux pour une reconnexion spirituelle avec la nature. Elles nous rappellent que l’art peut être un outil puissant pour réenchanter notre perception du monde et inspirer des actions concrètes en faveur de sa préservation.
— Pascale Chatillon
